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Newsletter 31 : Les enfants, sacrifiés de la Covid

Voilà à nouveau les enfants arrêtés dans leur élan. Quatre nouvelles semaines mi travail à la maison, mi vacances. Motif ? Les enfants seraient les propagateurs de la COVID. Pourtant, et il faut le souligner et s’en réjouir, les enfants ont peu de symptômes et ne font pas de formes graves. Par conséquent, le danger n’est pas pour eux-mêmes mais pour leur entourage. Une fois encore, ils sont stigmatisés : ils sont les porteurs de la maladie qui tue les vieilles personnes ! J’ai pensé qu’il serait intéressant d’analyser cette image : l’enfance véhiculant un danger pour la vieillesse. De quel danger pourrait-il s’agir si l’on veut bien élever l’image à un niveau symbolique. Autrement dit, en quoi l’enfance peut-elle faire peur aux générations finissantes au point que certains grands-parents (pas tous, fort heureusement) refusent de voir leurs petits-enfants et à fortiori de les garder. Que se cache-t-il derrière ce conflit générationnel qui oppose les jeunes, disons les personnes nées à partir de la fin des années 90, et les vieux, c’est-à-dire les natifs du milieu du XXe siècle et plus ? L’accélération de l’histoire aurait-elle creusé un fossé infranchissable entre ces deux générations extrêmes ? La jeunesse ferait-elle peur à la vieillesse ? L’accélération de l’histoire semble en effet avoir creusé un écart important entre ces deux générations. L’une arrive au monde sous les feux d’une guerre terrifiante et connaît l’élan de la reconstruction et de l’espoir, l’autre arrive en bout de course d’un système qui s’effondre. Force est de constater que le XXe siècle qui devait être le siècle du progrès, a été celui d’une lente déshumanisation laissant une large place aux profits financiers et à un égoïsme sans borne. Ce fut le siècle d’une perte constante de l’esprit qui se traduit aujourd’hui par une catastrophe aussi bien économique, politique et écologique. Dans ces deux générations extrêmes, deux attitudes se font face : l’une défensive mais forcée de reconnaître qu’elle a détruit la planète en profitant d’un système sans en mesurer les conséquences, et l’autre, démunie et toujours compatissante pour ces anciens qui ne peut que constater les dégâts. Il est en effet très étonnant que la priorité dans cette pandémie n’ait pas été donnée aux plus jeunes. On a le sentiment que rien n’est trop beau pour cette génération vieillissante qui non seulement a bénéficié des 30 glorieuses mais a pu s’enrichir jusque dans les années 80 profitant de situations spéculatives favorables. Je suis pour ma part assez choquée du fait que l’on ait imposé des mesures aussi drastiques dans les universités par exemple. On aurait pu laisser les étudiants vivre et voir se développer le coronavirus entre eux dans des formes bénignes en les aidant à se tenir assez éloignés des parents et des grands-parents ou des personnes à risque. En leur permettant de loger sur place par exemple. Ils ne s’en seraient sans doute pas plaints et ils auraient pu ainsi accélérer l’immunité collective. Au lieu de cela, on les a mis en cage et pour certains en grandes difficultés financières. La génération des anciens (je précise que c’est ma génération) n’a-t-elle pas quelque chose à comprendre ? Un prix à payer pour son irresponsabilité dont elle se débarrasse aujourd’hui sans hésiter sur les jeunes générations ? Je sais que tous les gens de cet âge ne sont pas d’accord pour faire peser le poids sur les enfants, mais force est de constater qu’on ne les entend pas beaucoup. La dernière trouvaille est la vaccination des enfants ! Certes, il semble que les vaccins ARN n’aient pas de conséquences immédiates. Mais peut-on vraiment l’affirmer pour une durée plus longue alors qu’on sait que les essais n’ont pas dépassé quelques mois. Allons-nous prendre le risque de vacciner en aveugle toute une génération d’enfants qui ne risquent rien avec le coronavirus alors qu’on ne sait rien des conséquences futures de cette vaccination ? Pourquoi prendre ce risque ? Pour que la génération des vieillards vive quelques années de plus au risque de raccourcir la vie des plus jeunes ? J’espère que les parents, y compris les plus favorables aux vaccins vont se ressaisir et ne pas faire courir le moindre risque aux enfants.


Linda Gandolfi


Notre coup de cœur : à voir ou à revoir la flash mob gare de l’Est avec la chanson de HK « Danser encore » https://www.facebook.com/hksaltimbanks/videos/2948751438735092


Conversation entre Linda Gandolfi, psychanalyste et Philippe Roche, psychiatre qui nous disent en quoi la mythologie peut nous aider à comprendre l’évolution de l’enfant



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